Label: SouffleContinu Records – FFL077
Format: Vinyl, LP, Album, Reissue, Stereo
Country: France
Released: 2 Dec 2022
Genre: Rock
Style: Psychedelic Rock, Folk Rock, Experimental
158,00 lei
Label: SouffleContinu Records – FFL077
Format: Vinyl, LP, Album, Reissue, Stereo
Country: France
Released: 2 Dec 2022
Genre: Rock
Style: Psychedelic Rock, Folk Rock, Experimental
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First off, the title of an album which evokes a bitter and definitive criticism of the world, and the name of a group, Maajun, with a slightly exotic feel announcing festive days to come and a host of experiments, not only culinary.
Maajun was born when Alain Roux (flute, sax, harmonica, percussions, vocals) and Cyril Lefebvre (acoustic guitar, 12 string guitar, steel guitar, banjo, vocals) who had been playing acoustic blues as a duo since 1964; met Jean Louis Lefebvre (bass, violin, acoustic guitar, vocals), Roger
Scaglia (electric guitar, percussions, vocals) both of whom had already tried out the Vogue studios with ‘Le Musical Collège’ (EP La Colombe‐1968) ; and Jean Pierre Arnoux (drums, sax, tablas), a jazz and free jazz drummer.
All the ingredients came together to create, by alchemy, a personal and dreamlike music coloured by influences of blues, free jazz, psychedelic rock, and rhythms and sounds from other shores (India, North Africa…). Gérald Escot Bocanegra, who wrote poetry largely inspired by Rimbaud and Lautréamont, played his part providing Maajun’s committed texts and lyrics.
It was autumn 1969. The post May-68 atmosphere pushed a large part of
the youth of the time to oppose a programmed daily life devoted to
boredom and alienation by work, imposed by the old world; this climate
was equally ripe for experimentation: communal living, the birth of
freedom movements, underground free press, etc…
This was the context in which Maajun recorded their concept album,
Vivre La Mort Du Vieux Monde (Live The Death Of The Old World)
on the Vogue label in spring 1970. The result was not what the record
company had been expecting, they were stunned to discover the album’s
subversive, iconoclastic and jubilatory contents. Vogue, who thought
they were going to be promoting another ‘pop-style’ group, found
themselves faced with an unidentifiable, potentially highly explosive
object and chose to put the project on ice. It was the beginning of a
ferocious battle. Maajun, through playing concerts and festivals acquired
a solid fan base. A live sequence on the Pop Club programme hosted by
José Artur was lauded by the audience, who swamped the Vogue offices
by telephone to get the label to release the album.
Vivre La Mort Du Vieux Monde finally appeared in early 1971, in limited
numbers, with poor distribution, and virtually no promotion. Maajun was
undergoing a period of internal tension at the time and two members left
the group. In spite of all this, the desire to see ‘the death of the old world’
remained strong, and many underground pop groups would carry the
torch. “Live freely and take the sky by storm” was the brilliant conclusion of the album with its festive and sonic energy: it would ultimately be the
motto of Maajun for who this was the one and only album.
Michel Muzac
*
D’abord un titre d’album qui évoque une critique acerbe et définitive du monde, et un nom de groupe, Maajun, au parfum légèrement exotique qui annonce des lendemains festifs et un lot d’expériences, pas que culinaires.
Maajun est né de la rencontre d’Alain Roux (flûte, sax, harmonica, percussions, chant) et Cyril Lefebvre (guitare acoustique, 12 cordes, steel guitare, banjo, chant) qui jouent du blues acoustique en duo depuis 1964 ; de Jean Louis Lefebvre (basse, violon, guitare acoustique, chant) et Roger Scaglia (guitare électrique, percussions,
chant) qui ont déjà eu un avant‐goût des studios Vogue avec Le Musical Collège (EP La Colombe ‐ 1968) ; de Jean Pierre Arnoux (batterie, sax, tablas), batteur de jazz et de free‐jazz. Tous les ingrédients se trouvent réunis pour créer par alchimie une musique à la fois personnelle et onirique teintée d’influences blues, free‐jazz, rock psychédélique, et de rythmes et sons d’ailleurs (Inde, Maghreb…).
Gérald Escot Bocanegra, qui écrit de la poésie largement influencée par Rimbaud et Lautréamont, contribue pour sa part aux paroles et textes engagés de Maajun.
Nous sommes à l’automne 1969. Le climat ambiant de l’après Mai 68 pousse une
grande partie de la jeunesse à s’opposer à une vie quotidienne programmée, vouée au travail aliénant et à l’ennui, qui lui est imposée par le vieux monde ; climat également propice aux expérimentations : vie en communauté, mouvements de libération naissants, free press, etc…
C’est dans ce contexte que Maajun enregistre son disque‐concept Vivre La Mort Du Vieux Monde chez Vogue au printemps 1970. Le résultat n’est pas celui escompté par la maison de disques qui découvre avec stupeur le contenu subversif, iconoclaste et jubilatoire de l’œuvre. Alors que Vogue pensait commercialiser un groupe de plus “à la mode pop”, la maison de disques se voit confrontée à un objet non‐identifié à fort potentiel explosif, d’où une mise au placard. Commence alors un rude combat. Maajun, à force de concerts et festivals acquiert le soutien de tout un public. Un passage en direct au Pop Club de José Artur est plébiscité par les auditeurs, qui assiégeront (téléphoniquement) les bureaux de Vogue pour pousser le label à sortir le disque.
Vivre La Mort Du Vieux Monde sort finalement début 1971, est peu pressé, peu distribué, et n’est quasiment pas promotionné. Maajun connaît à cette période des dissensions internes et deux de ses membres quittent le groupe. Malgré tout, l’aspiration à vivre la mort du vieux monde restera très vivace, et nombre de groupes pop de l’underground la reprendront à leur compte.
“Vivre libre et monter à l’assaut du ciel” conclut brillamment l’album dans une énergie à la fois sonique et festive : le credo ultime de Maajun dont ce sera l’unique album.
Michel Muzac
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